04 septembre 2008

Tildesley porte-drapeau

Donovan Tildesley n'a pas encore nagé à Pékin qu'il a déjà gagné sa première récompense.

Le nageur aveugle de Vancouver a été nommé porte-drapeau du Canada pour la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques, qui aura lieu samedi.

« Quand ils ont appelé mon nom, mon coeur a commencé à battre très fort et ma gorge s'est asséchée. »

Tildesley, 24 ans, a remporté deux médailles d'argent et deux de bronze à ses deux derniers Jeux paralympiques. À Pékin, il en sera à ses troisièmes et derniers Jeux.

Le Canada envoie en Chine une délégation de 143 athlètes et de 120 entraîneurs et accompagnateurs. La mission: terminer parmi les cinq premières nations du globe, un objectif raté de justesse il y a quatre ans à Athènes.

La coureuse en fauteuil roulant Chantal Petitclerc et le spécialiste du boccia Paul Gauthier étaient aussi en lice pour être nommés porte-drapeau.

Bonne chance à tous nos athlètes!

Publié par JSD
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«L’Olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels.»
(Charte olympique 2004, Principes fondamentaux 1)

Baron Pierre de Coubertin

Pierre Frédy, baron de Coubertin, que l'on connaît surtout pour avoir donné un nouveau souffle aux Jeux Olympiques, est avant tout un grand théoricien de l'éducation populaire. Benjamin d'une riche famille d'aristocrates catholiques, il fait ses études à l'école jésuite Sainte-Ignace à Paris. En 1883, ce grand lecteur de Taine découvre l'Angleterre et compare la pédagogie française fondée sur l'autorité au système anglais. Il crée à son retour en France une école de rugby, sport qui incarne à ses yeux une préparation idéale à la vie. En tant qu'éducateur, il se fait le défenseur des jeux éducatifs, générateurs de vertus morales. Son idéal va se concrétiser rapidement. En Sorbonne, le 25 novembre 1892, il annonce que, sur une base conforme aux conditions de la vie moderne, il pense au rétablissement des Jeux Olympiques. Deux ans plus tard, un congrès international réuni à Paris, vote à l'unanimité la constitution d'un Comité international olympique. Il est amené à le diriger entre 1896 et 1925.

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