16 septembre 2008

Chantal «Golden» Petitclerc



Chantal Petitclerc a récolté la 21e médaille paralympique de sa carrière, mardi, quand elle a enlevé l'épreuve du 1500 m T54.

L'athlète originaire de Saint-Marc-des-Carrières a ainsi complété un parcours parfait au nid d'oiseau de Pékin.

Petitclerc a vaincu son éternelle rivale, Diane Roy, pour la troisième fois des Jeux. Roy s'est contentée du 8e rang. Les deux Québécoises avaient signé les deux meilleurs temps des qualifications.

Petitclerc a enregistré un chrono de 3 min 39 s 88/100. Elle a devancé la Britannique Shelly Woods par 1,11 s. La Suisse Edith Hunkeler a ralenti dans les derniers mètres pour prendre le 3e rang.

« À 200 mètres de l'arrivée, je savais que j'allais gagner. J'avais juste envie qu'on me donne ma médaille immédiatement. Pour une des rares fois, j'ai levé les bras avec 10 mètres à faire », a-t-elle indiqué pendant que son entraîneur, Peter Eriksson, l'aspergeait de champagne.

L'athlète paralympique la plus titrée de l'histoire a décroché l'or sur 4 autres distances: 100 m, 200 m, 400 m et 800 m. Elle avait aussi réalisé cet exploit à Athènes en 2004.

Quel bel exemple de détermination et de persévérence. Bravo Chantal!

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«L’Olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels.»
(Charte olympique 2004, Principes fondamentaux 1)

Baron Pierre de Coubertin

Pierre Frédy, baron de Coubertin, que l'on connaît surtout pour avoir donné un nouveau souffle aux Jeux Olympiques, est avant tout un grand théoricien de l'éducation populaire. Benjamin d'une riche famille d'aristocrates catholiques, il fait ses études à l'école jésuite Sainte-Ignace à Paris. En 1883, ce grand lecteur de Taine découvre l'Angleterre et compare la pédagogie française fondée sur l'autorité au système anglais. Il crée à son retour en France une école de rugby, sport qui incarne à ses yeux une préparation idéale à la vie. En tant qu'éducateur, il se fait le défenseur des jeux éducatifs, générateurs de vertus morales. Son idéal va se concrétiser rapidement. En Sorbonne, le 25 novembre 1892, il annonce que, sur une base conforme aux conditions de la vie moderne, il pense au rétablissement des Jeux Olympiques. Deux ans plus tard, un congrès international réuni à Paris, vote à l'unanimité la constitution d'un Comité international olympique. Il est amené à le diriger entre 1896 et 1925.

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